Le monde de Samson
Comment être soi-même dans un monde qui uniformise tout ?

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Bienvenue à toutes et à tous

Publié le 04/09/2022 à 18:53 par samson

Bienvenus dans le monde de samson. Philosophe en herbe à mes heures j'écris mes propres histoires. Du rire, de la dérision, du délire et des choses plus sérieuses. N'hésiter pas à mettre vos commentaires, celà me fera plaisir.

TOUTES MES HISTOIRES SONT FICTIVES

 

Si vous voulez profiter pleinement de mes histoires je vous recommande de faire démarrer la musique avant la lecture de l'histoire. Cela vous permettra de vous immerger dans le récit. Si le son ne démarre pas, cliquez sur le titre de la musique.

 

NEW !!

J'écris dorénavant certaines de mes histoires sur le site Atramenta où vous pouvez me retrouver en cliquant sur le lien

https://www.atramenta.net/authors/philippe-h/91828

 

Bonne lecture et merci à tous pour vos commentaires.

Sur les traces du Yéti

Publié le 04/09/2022 à 18:04 par samson
Sur les traces du Yéti

 

Aux dernières nouvelles, on l’aurait vu sur la face Nord de l’Himalaya. Quand je dis vu, je dirais plutôt qu’on a vu des traces de pas dans la neige. Des pieds d’allure humaine d’une pointure de 50 cm qui laissent présager d’un bipède de 2 mètres de hauteur environ, se nourrissant de chair fraîche si j’en juge des carcasses de mouflons qu’on a retrouvé sur son passage à 5000 mètres d’altitude. Une équipe de scientifiques a réussi à prélever sur l’une des carcasses de ces mouflons égorgés des touffes de poils ensanglantées contenant des traces d’ADN ne correspondant ni au mouflon ni à aucun être humain ou groupe sanguin connu. Le mystère reste entier.

 

Seul un sherpa qui rejoignait le camp de base Intérim à 5750 mètres d’altitude aurait réussi à faire une photo de lui où l’on devine à une très grande distance sa haute silhouette se découpant sur l’horizon tel un Goliath des neiges. Il prétend même que la créature aurait poussé un cri terrifiant avant de disparaitre de sa vue. Les esprits s’échauffent depuis ces différents indices et des aventuriers se sont jurés de le ramener mort ou vif.

 

Je ne sais vraiment pas quel plaisir les hommes ont de ramener des créatures mortes en guise de trophées. Veulent-ils se persuader qu’ils ont été plus forts que la créature qu’ils traquaient. Si David avait terrassé Goliath avec un missile longue portée russe, personne ne s’en souviendrait plus aujourd’hui mais terrasser Goliath avec une fronde et trois pierres prises au torrent, voilà ce qui l’a fait entrer dans la légende.

 

J’invite donc tous les chasseurs de yéti de pacotille à renoncer à ramener dans la vallée un yéti mort la tête défoncée par du gros calibre. Un yéti vivant sinon rien, demandent les scientifiques. A 8000 mètres de toute façon, tous ces Indiana Jones improvisés ne sont pas prêts de le retrouver dans le viseur de leur arme congelée.

 

Pour ma part, mes ambitions sont modestes. Si je pouvais déjà faire un selfie du yéti à 8000 mètres d’altitude en train de me sourire que je publierai ensuite sur Instagram et pourquoi pas Tiktok pour faire le buzz sur le net, ça me suffirait. Ça serait la consécration de ma vie sur terre. Voir le yéti et mourir disait mon grand-père qui était un aventurier.

                             

                                    Audio :  Beyazz - Träne

Amours contrariés

Publié le 11/11/2020 à 15:54 par samson
Amours contrariés
La petite marquise
Elle est exquise.
Quand elle joue du clavecin
Ca bat fort dans mon sein.
 
Ses cheveux relevés
Ont le don de m'affoler.
Sous ses doigts agiles
La mélodie charme Cyrille.
 
Ce n'est pas avec moi Gaétan
Qu'elle veut passer son temps.
Tout mon cœur gronde
Sous l'effet d'une humeur furibonde.
 
L'amour a fait son choix
Et ce n'est pas à moi qu'il échoit
De conduire la belle
Jusqu'au pied de l'autel.
 
Cette mélodie du malheur
M'a laissé tout en pleurs.
Je me ferai donc moine
Pour qu'en la vie future, elle soit mienne.
 
made by samson
                                                   Era Ameno

Calme trompeur

Publié le 16/03/2020 à 12:16 par samson
Calme trompeur

 

Dimanche 15 Mars 2020

Journée ensoleillée en pleine pandémie, chants joyeux d’oiseaux préparant leurs nids, couples de personnes âgées profitant de la douceur de la journée, familles à vélo avec leurs enfants se croyant en vacances, calme trompeur précédant les grandes catastrophes ou journée banale de printemps ? Pour les uns, c’est le calme dans l’œil du cyclone précédant le déchaînement des éléments, pour les autres, ils pensent qu’on en fait trop pour ce qui ne sera selon eux qu’une petite grippette. J’aimerais croire qu’ils aient raison mais une petite voix au dedans de moi me dit de ne pas baisser la garde. Peut-être que j’en fais trop mais je préfère rester sur mes gardes que regretter amèrement demain d’être resté insouciant. En 14 aussi, ils sont partis la fleur au fusil en pensant que la guerre finirait dans 15 jours et on sait hélas que beaucoup n’en sont pas revenus, laissant des veuves éplorées à la maison et des enfants orphelins, ou alors en sont revenus défigurés et meurtris. L’histoire du monde a eu trop d’épisodes tragiques pour oublier qu’à l’heure des progrès de la médecine et d’un beau soleil printanier, le pire est encore possible et que ce n’est pas être inquiet de se méfier de cette belle journée de printemps. C’est juste être réaliste. Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire.

 

Made by samson

Un secret bien gardé

Publié le 25/01/2020 à 18:44 par samson
Un secret bien gardé

C’est au milieu du vingt-et-unième siècle qu’on a commencé à réaliser que les ressources en air pur n’étaient pas inépuisables. Les ordinateurs ultra-puissants de l’époque ont apporté la preuve irréfutable que la totalité de l’oxygène contenue dans l’atmosphère ne suffirait pas à assurer la respiration des 9 milliards et demi d’individus.

La raréfactions des arbres, la disparition du plancton végétal des océans, combinés à la pollution de l’atmosphère, avait contribué à la baisse de la teneur en oxygène de l’air. A moins que l’homme ne découvre une technologie permettant de produire artificiellement de l’oxygène, le sort des milliards d’êtres humains allait ressembler à celui des rats de laboratoire utilisés pour la modélisation du climat de cet époque. Les conclusions de ces expérimentations rapportées à l’homme étaient sans appel : Il n’y aurait assez d’oxygène que pour la moitié de la population. Avant d’envisager d’aller vivre sur la Lune ou Mars en atmosphère artificielle, il allait falloir d’abord prendre des mesures draconiennes sur terre pour que la moitié des humains ne meurent pas subitement d’asphyxie.

Seule une poignée de savants et les principaux dirigeants de la planète étaient au courant et gardaient soigneusement ce secret pour éviter tout mouvement de panique générale qui ne risquerait que d’avancer cette échéance fatale.

On recourut d’abord aux mesures de bon sens : vaste plan de reboisement des déserts en priorité puis de toute la surface de la terre, épandage des océans avec de nouvelles souches de plancton végétal génétiquement modifié pour résister au réchauffement des océans et à la pollution grandissante, législation de plus en plus sévère pour toutes les industries polluantes ne respectant pas les nouvelles normes, allant même jusqu’à l’interdiction généralisée du tabac, mise en place d’une taxe pour tous sur l’air.

L’ordinateur prédit que ces mesures produiraient pleinement leurs effets après dix ans. La situation demeurait donc préoccupante.

On décida alors une restriction des naissances pour revenir à une population de cinq milliards d’habitants. Ces mesures eurent pour effet des manifestations géantes dans tous les pays, les populations maintenues dans l’ignorance ne comprenant pas les raisons de ces restrictions.

Les technologies permirent la conception des générateurs d’air qui furent installés à une grande échelle sur toute la surface du globe. Ils étaient de deux sortes. Il y avait ceux qui produisaient de l’oxygène à partir de l’eau en séparant les atomes d’hydrogène des atomes d’oxygène qui étaient relargués dans l’atmosphère tandis que l’hydrogène devenait une nouvelle source d’énergie, et il y avait ceux qui purifiaient l’air de toutes les micro-particules et rendaient l’air aussi pur que celui de l’Himalaya.

Toutes ces mesures portèrent leurs fruits mais on dut cependant dans ce contexte de raréfaction de l’oxygène faire le sacrifice de tous les animaux ainsi que de tous les condamnés à vie qui se transformèrent rapidement en condamnés à mort, en euthanasiant dans le même temps tous les malades en état de coma avancé ou condamnés à brève échéance par une pathologie grave. L’humanité resta cependant humaine en prévoyant des procédures de mise à mort et d’euthanasie rapides et non douloureuses.

C’est ainsi qu’au prix de tous ces sacrifices et grâce à l’ingéniosité de nos savants, les cinq millions d’individus restant peuvent continuer à respirer normalement. Les raisons de tous ces sacrifices et des profonds changements ne leur ont toujours pas été révélées et ne leur seront probablement jamais révélées mais une éducation adaptée dés leur plus jeune age a permit d’en faire des adultes disciplinés qui savent tous que si leur État prend ces mesures, c’est forcément pour leur bien. C’est donc bien volontiers qu’ils acceptent que la moitié de leur salaire leur soit repris par le gouvernement pour assurer le financement de toutes ces mesures dont ils ne connaissent cependant pas la vraie raison. Ils ont appris qu’un bon citoyen paye ses impôts à l’État sans se poser de questions car celui-ci ne veut que son bien.

Nous ne parlerons cependant pas des citernes d’oxygène liquide réservées aux élites afin de les préserver de tout stress au cas où leurs mesures viendraient à être insuffisantes à un moment donné. Ces citernes sont inconnues des individus ordinaires que nous sommes qui continuent à penser pour leur plus grand bonheur que l’air est éternellement inépuisable.

 

                                                     Made by philippe alias samson

 

                                                Time Square

Piano Concerto No. 1 e-minor - Chopin (Olga Scheps live)

Publié le 22/11/2019 à 13:06 par samson

 

Olga Scheps performing live at Tonhalle Dusseldorf with the Chamber Orchestra of Polish Radio, conductor Agnieszka Duczmal.

 

Concertos n°1 en mi mineur, Op.11 et n°2 en fa mineur, Op.21

Les deux concertos pour piano et orchestre de Chopin furent composés presque la même année, en 1829-1830 alors que Chopin n'a que 20 ans, et commence alors sa carrière en tant que compositeur, mais n'est pas encore installé à Paris. Il joue lui-même ses deux concertos à Varsovie en 1830 (mars et octobre). Le concerto aujourd'hui noté n°2 (en fa mineur, Op.21) est en réalité celui dont Chopin a commencé la composition en premier. Ces deux concertos sont très semblables de forme, d'intentions, d'esprit, de jeu et d'orchestration. Ils ont d'ailleurs été composé en parallèle l'un de l'autre. Ils atteignent tous deux le même sommet de romantisme ivre, fou, démesuré, sans limite, avec cette conscience aigüe de la réalité du monde et des sentiments humains. Chopin a mis tout son cœur dans ces concertos, tant ses élans passionnés que son extrême sensibilité, et le résultat est un subtil mélange entre poésie profonde, délicate, et délires violemment romantiques. La forme des concertos est tout à fait classique, en trois mouvements, avec une assez longue introduction orchestrale avant l'entrée du piano. L'orchestration est assez rudimentaire pour l'époque, proche des œuvres de Beethoven, sans réelle innovation. Mais cette écriture orchestrale brute et assez dépourvue de subtilité permet de sublimer les passages exaltés des concertos, notamment via les trompettes. La révolution de Chopin se fait surtout dans le jeu piano et ses interactions avec l'orchestre. Sur ces différents plans, les concertos de Chopin sont similaires à ceux de Paganini : le génie n'est pas dans l'orchestre, même si ce dernier est intelligemment manié. Si le génie de Chopin est bien visible dans les parties rapides et dynamiques des concertos, elle apparait au grand jour lors du mouvement lent ou de passages plus dépouillés des autres mouvements. Si d'un côté nous nous laissons emporter par la furie du combat et de révolte, nous pouvons aussi bien pleurer sur notre misère et nos amours impossibles. Le piano de Chopin a le génie du motif, qui habille les thèmes tel un fleuriste composant un bouquet de fleurs. Combien de petits traits simples laissant une trace de couleur dans notre esprit ? Combien de petits groupes de notes finissant une phrase lui donnent tout son charme ? Combien de délicates volutes lancent des pétales dans l'infini ? Combien de mélodies nous bercent comme des enfants rêveurs ? Nous ne saurions les compter. Chopin n'a pas, dans ces concertos, l'intuition du thème génial qui englobe toute une réalité, mais il a celle de l'entourage de thèmes plus simples. D'un point de vue du ton, ses concertos se divisent bien en trois parties : une première assez massive, propulsée par un thème conquérant et des aventures riches en émotions vives ; une seconde plus posée, assise sur l'admiration des beautés intérieures ; une troisième plus dansante, décomplexée, centrée sur la joie de vivre malgré tout. Les concertos de Chopin auront un impact majeur sur toute la musique concertante pour piano à venir, de Schumann à Rachmaninov.

Concerto pour Piano n° 2 en f mineur, op. 21- Chopin

Publié le 22/11/2019 à 13:00 par samson

 

La pianiste Santiago Lasheras Rosalia Gomez, formée au Conservatoire de Santiago, a remporté le premier prix dans la concurrence de Piano YPF Grand Prix , en plus d'obtenir des prix spéciaux dans l'interprétation de la sonate classique de Schumann. L'interprétation magistrale de Chopin Concerto 2, l'a conduit à atteindre la première place dans la compétition internationale reconnue le 24 Novembre 2013.

Concerto pour piano n°1 de Beethoven - Alexandra Stychkina

Publié le 22/11/2019 à 12:23 par samson

 

5e Prix Albert Roussel au Concours Long-Thibaud-Crespin 2019, la pianiste Alexandra Stychkina joue le 1er Concerto pour piano de Beethoven, avec l'Orchestre national de France dirigé par Jesko Sirvend.

Panique sur la banquise

Publié le 14/10/2019 à 15:52 par samson
Panique sur la banquise

 

Un pingouin frileux grelottait sur la banquise. Quand à plonger dans l'eau glacée pour attraper quelque poisson, il n'en était pas question. Il avait donc trouvé un igloo désaffecté laissé à l'abandon par quelque inuit de passage. Toutes les nuits, il quittait ses congénères pour regagner ses pénates.

 

Restait à résoudre le problème de la nourriture. Notre pingouin, qui était loin d'être un manchot, se proposa de couver les œufs des autres pingouins en échange de poisson en guise de salaire. Il n'eut plus ainsi à aller plonger dans les eaux glacées pour se procurer sa nourriture.

 

En effet, les femelles sitôt leur œuf pondu, étaient parties en charter se reposer au soleil chez leurs cousins des Galapagos, laissant à leur mâles la charge de couver l'œuf.

 

Notre pingouin couveur, sorte d'assistante maternelle, mit la zizanie dans la communauté des pingouins mâles forcés de couver leur œuf et qui se divisaient maintenant entre pingouins ayant les moyens de faire couver leur œuf et pingouins trop pauvres pour se faire couver leur œuf. Les pingouins les plus pauvres demandèrent que justice leur soit rendue. Ils ne supportaient plus de voir les pingouins riches aller se promener sur la banquise en laissant le sale boulot de la couvée à notre pingouin couveur pendant qu'eux les pauvres étaient bloqués à couver leur œuf. L'injustice était criante. Ils demandèrent au conseil des sages élus par la communauté des pingouins que l'on crée un fond d'aide aux pingouins nécessiteux. Ils obtinrent gain de cause à la majorité et une contribution en poisson fut créée : pour chaque kilo de poissons pêché, chaque pingouin pêcheur devait en verser la moitié sur un fond public. Bref, une sorte de CSG fut ainsi créée : la Contribution en Sardines Généralisée.

 

Tout ceci aurait bien fonctionné s'il n'y avait pas eu qu'un pingouin couveur sur toute la banquise. Bien que payé par tous, riches et pauvres pingouins, il ne put répondre à lui tout seul à la demande croissante car il ne pouvait couver tout au plus que 3 œufs à la fois, ce qui est déjà beaucoup. Le comité des pingouins se réunit à nouveau. La demande de couvage étant importante, il fallut embaucher une centaine de pingouins couveurs. Un appel d'offre fut lancé et les plus robustes furent retenus. L'ennui dans tout ça est que ces nouveaux pingouins couveurs ne partirent plus à la pêche et ne participèrent donc pas à la CSG destinée à aider les plus pauvres à avoir recours au service des pingouins couveurs. Plus grave encore, la CSG devait maintenant financer les activités de plus de 100 pingouins couveurs. Plus de dépense, moins de rentrée d'argent dans les caisses, on eu donc un problème de financement de la CSG.

 

La solution aurait été que chacun reprenne ses propres œufs et s'en occupe lui-même. Les pingouins qui avaient pris goût au temps libre ne l'entendirent pas de cette oreille. Un matin, il firent un sitting sur la glace pour défendre leurs privilèges. Bref, c'était le bordel sur la banquise et tout ça à cause d'un pingouin frileux qui avait eu peur de plonger dans l'eau froide pour pêcher sa nourriture et qui avait eu l'idée douteuse de proposer ses services en échange de poisson.

 

Le comité des sages ne purent obtenir un consensus. Les pingouins qui avaient goûté au temps libre ne voulaient pas revenir en arrière, les pingouins couveurs qui n'avaient plus à aller à la pêche pour se nourrir ne voulaient plus non plus aller se cailler dans l'eau glacée et retourner à la pêche, les femelles qui étaient parties aux Galapagos pour des mois se refaire une santé ne voulaient pas être obligées de revenir s'occuper du couvage que leur mari avait délaissé. C'était la pagaille sur la banquise, que dis-je l'anarchie.On était au bord de la guerre civile.

 

Il fallu donc choisir la pire des solutions : demander aux pingouins pêcheurs une contribution plus forte à la CSG. Désormais, pour chaque kilo de poisson pêché, ils durent en reverser 800 grammes à la CSG. Leur travail devint plus pénible parce que les pingouins ne voulaient pas perdre leurs privilèges. Ils durent pêcher deux fois plus de poissons pour continuer à se nourrir correctement tout en contribuant à la CSG. A ce régime les pingouins pêcheurs s'affaiblir de jour en jour. Les prédateurs eurent vent de l'affaire. Une bande d'orques qui passaient par là profitèrent de l'épuisement des pingouins pêcheurs. Ils les attaquèrent et n'eurent aucune peine à attraper les pauvre bêtes qui n'avaient plus la force de leur échapper.

 

Faute de pingouins pêcheurs, les poissons vinrent à manquer. Faute de poissons, la CSG ne fut plus alimentée. Faute de CSG suffisante, les pingouins les plus démunies ne purent plus louer les service de pingouins couveurs. Faute de CSG suffisante l'ensemble des pingouins couveurs ne purent plus être payés. Faute de pingouins couveurs en assez grand nombre, même les pingouins les plus riches ne purent plus faire couver leurs œufs et profiter de leur loisirs. Tenaillés par la faim, il durent repartir à la pêche.

 

Finalement pour sauver la colonie qui se réduisait comme peau de chagrin, on congédia tous les pingouins couveurs et on demanda au pingouin frileux d'aller lui même pêcher sa nourriture dans l'eau glacée car tous les privilèges étaient déclarés abolis.C'était désormais à chacun, pauvre ou riche, à se débrouiller avec son œuf.

 

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Le cerf et le chasseur

Publié le 03/10/2019 à 18:22 par samson
Le cerf et le chasseur

 

Un cerf se regardant dans une fontaine, fut charmé de la beauté de ses bois, mais ses jambes grêles et déliées ne lui plurent nullement.

 

Il aurait bien été présentatrice-télé du temps de Catherine Langeais où de son anatomie, on ne voyait que son air très gaie, mais ses jambes grêles et déliées (celles du cerf je précise) lui faisaient plus penser à celle d'une mouche qu'aux jambes de Marilyn Monroe que j'ai eu tout le loisir d'admirer dans la célèbre scène du film Sept ans de réflexions à une époque où il ne m'aurait fallu qu'une minute de réflexion pour sortir avec la belle.

 

Pendant qu'il se contemplait et qu'il raisonnait en lui-même, tel Narcisse amoureux de son reflet, un chasseur survint tout à coup, accompagné de ses chiens, en sonnant du cor. Toujours aussi bruyant les chasseurs se disent fréquemment les pêcheurs qui eux, doivent rivaliser de silence pour attraper le goujon.

 

Ce bruit obligea le cerf à prendre promptement la fuite car il n'était pas encore sourd.

Il devança les chiens de bien loin en rase campagne, à la faveur de la légèreté de ses jambes. On se serait cru au Grand prix de l'Arc de Triomphe à Longchamp et j'aurais bien tout misé à cette heure sur l'animal.

 

Mais le chasseur le poursuivant toujours, teigneux le chasseur, le cerf se cacha dans une forêt où ses cornes demeurèrent embarrassées aux branches des arbres. Qu'une tortue se cache au milieu d'un tas de cailloux pour échapper a ses poursuivants, on la comprend aisément car c'est réalisme de sa part, mais qu'un cerf se cache avec des branches sur son casque comme un GI dans la jungle au Vietnam, ça dépasse l'entendement.

 

Il reconnut son erreur de s'être pris pour Rambo, et il comprit combien ses jambes déliées et souples comme celles de Carl Lewis lui étaient utiles pour le délivrer de ceux qui le poursuivaient, et combien son bois, dont il avait tant admiré la beauté, mais qui ne lui servait que pour parader devant les nanas, lui était funeste en cette heure, puisqu'il était la cause de son trépas.

 

Moralité: Quand il faut sauver sa peau, peu doivent nous importer les apparences

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                                 Cor de chasse - Les honneurs